RÉCONCILIATION
Si j’attends de lui qu’il me reconnaisse
ou d’elle qu’elle m’embrasse
Alors c’est dans l’attente que je demeure
Nid douillet d’inconfort et de larmes Si connu et redouté
Maison aux parois fines
Doublées de multiples fermetures éclairs
J’ignore encore si elles se glissent et si un jour, de cette Antre, je sortirai
Et cependant, la lumière filtre et se pose à mes pieds Entrée, Ancrée, je puise ce rayon du ciel et de la terre Je m’en nourris et fleuris
Épines et feuilles confondues
Ma demeure intérieure s’illumine Chuchotant « Ma fille je t’aime »
Les Deux meurent. Eux que j’attendais
Baptisée de cette beauté lumineuse du ciel et de la terre Père et Mère unis vers Elle
Enfin je me sens leur Fille